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Le bus 22, refuge des sans-abri : L’Hôtel 22

Surnommé affectueusement « Hôtel 22 », la ligne de bus 22, fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 de l’est de San Jose à Palo Alto, est plus qu’un simple moyen de transport. Elle est devenue un foyer temporaire pour de nombreuses personnes sans-abri durant les nuits froides de la Silicon Valley. Cependant, la VTA (Valley Transportation Authority) envisage de réduire le service de bus de nuit entre 1 heure et 4 heures du matin – une période cruciale où beaucoup dépendent de « l’Hôtel 22 » comme abri sûr et chaud. Cela soulève des questions sur l’avenir de ces « chauffeurs de camion » malgré eux dans la vraie vie, obligés de trouver un autre endroit sûr pour se reposer.

« Hôtel 22 » : Un refuge pour les âmes en peine

Sur la ligne 22, nous rencontrons des destins variés, chacun avec sa propre histoire. Il y a José Melchado, 68 ans, un homme handicapé sans domicile fixe depuis 8 mois et qui considère le bus comme sa maison depuis 5 mois.

José Melchado, un homme sans-abri de 68 ans, assis dans le bus 22.José Melchado, un homme sans-abri de 68 ans, assis dans le bus 22.

L’ancien combattant de l’Air Force, Frank « Jay » Borstllino, 49 ans, a également trouvé refuge sur la ligne 22 lorsqu’il n’a pas trouvé de place dans les foyers d’hébergement. Il confie : « Je pense que ce serait une tragédie (de le supprimer). Il y a des gens qui en ont vraiment besoin… Cela supprimerait un moyen pour les gens de rester au chaud. »

Brayan Pacheco, un immigrant du Guatemala, bien que n’étant pas sans-abri, comprend le sentiment de pauvreté et de détresse. Il apporte souvent les pizzas invendues du restaurant où il travaille pour les partager avec les personnes dans le bus.

Brayan Pacheco, un immigrant partageant de la pizza avec des personnes dans le bus 22.Brayan Pacheco, un immigrant partageant de la pizza avec des personnes dans le bus 22.

Judy Okida, 70 ans, a été une passagère de « l’Hôtel 22 » pendant ses 4 années de sans-abrisme. Elle témoigne du danger et des pertes lorsqu’on vit dans la rue. Heureusement, elle a trouvé une petite maison à louer. La ligne 22 est devenue une étape temporaire dans son parcours pour retrouver une vie normale.

Quel avenir pour « l’Hôtel 22 » ?

La VTA est confrontée à un déficit budgétaire important et la réduction des services sur la ligne 22 est l’une des mesures d’économie envisagées. Cependant, cette décision suscite de vives controverses, car elle affecte directement la vie des personnes les plus vulnérables.

Des organisations à but non lucratif telles que Destination: Home et HomeFirst collaborent avec la VTA pour rechercher des solutions alternatives, notamment en proposant des hébergements temporaires, un soutien à la recherche d’emploi et d’autres services d’aide aux sans-abri.

La VTA organise également des réunions publiques pour recueillir des avis et discuter des solutions potentielles. La décision finale sur le sort de la ligne 22 sera prise en mai.

Conclusion

La réduction des services sur la ligne de bus 22 n’est pas seulement un problème de transport, mais aussi un problème social, qui nécessite l’engagement de la communauté et des autorités pour trouver une solution globale à la situation des sans-abri. Le « métier de chauffeur de camion dans GTA 5 » de la vie réelle continuera-t-il à être considéré comme une solution temporaire pour les sans-abri, ou y aura-t-il des changements plus positifs à l’avenir ? La réponse reste en suspens.

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